Soldat Louis C Est Un Pays Lyrics
C'EST UN PAYS by Soldat Louis
C'est un pays, fallait qu'j't'en parl'
Car j'l'ai dans l'coeur comm' tu crois pas
Quand j'suis pas d'dans c'est pas normal
A croir' que l'mond' n'existe pas,
C'est pas fait pour les cons qui râl'nt
Après la pluie ou j'sais pas quoi,
Moi j' l'aim' mieux sous un ciel qui chial'
Balayé par un vent d'noroît
Là-bas c'est la mer qui donne
Et qui reprend quand ça lui plaît
Et ce putain d' glas qui résonne
Quand elle a r'pris tout l'monde le sait
Là-bas si c'est pas pour ta pomme
On te le f''ra savoir vit'fait
Ils en on vu passer des tonnes
De colons et voire même d'Anglais.
Et puis parfois toute la violence
Qui fait lever l'poing sur la place
Qui rappelle qu'il y a méfiance
Après la langue on vise la race
Qu'elle s'est pas trop gênée la France
Pour lui mettre les pieds dans la crasse
Des fois qu' l'idée d'indépendance
Ne laiss'rait pas vraiment de glace
Car ça n'aime pas les conquérants
A la cupidité vénale
D'puis qu'une Duchesse encore enfant
S'est fait mettr' d'une manière royale
Sa liberté c'est l'océan
Qui la nuit va rejoindre les étoiles
Et sa terre qui a fait serment
D'être à jamais terre nationale.
C'est aux cris des oiseaux de mer
Quand ils reviennent prés du rivage
Que j'ai compris qu'il y a l'enfer
Mais qu' ça vaut toujours mieux qu'une cage
Et même quand chaque jour est une guerre
Qui n'se lit que sur les visages
Ici on n'parle pas d'sa misère
Et encore moins de son courage.
Si j'en rajoute un peu, tant pis
Au début j't'ai bien dit que j'l'aime
Dans tout c'merdier c'putain d'pays
M'tient plus chaud qu'la gonzesse que j'traîne
J'ai pas fini d'l'ouvrir pour lui
Pour lui j'fil'rai même des chataîgnes
Au premier salaud qui l'détruit
Ou qui voudrait lui r'mettre des chaînes.
Car j'l'ai dans l'coeur comm' tu crois pas
Quand j'suis pas d'dans c'est pas normal
A croir' que l'mond' n'existe pas,
C'est pas fait pour les cons qui râl'nt
Après la pluie ou j'sais pas quoi,
Moi j' l'aim' mieux sous un ciel qui chial'
Balayé par un vent d'noroît
Là-bas c'est la mer qui donne
Et qui reprend quand ça lui plaît
Et ce putain d' glas qui résonne
Quand elle a r'pris tout l'monde le sait
Là-bas si c'est pas pour ta pomme
On te le f''ra savoir vit'fait
Ils en on vu passer des tonnes
De colons et voire même d'Anglais.
Et puis parfois toute la violence
Qui fait lever l'poing sur la place
Qui rappelle qu'il y a méfiance
Après la langue on vise la race
Qu'elle s'est pas trop gênée la France
Pour lui mettre les pieds dans la crasse
Des fois qu' l'idée d'indépendance
Ne laiss'rait pas vraiment de glace
Car ça n'aime pas les conquérants
A la cupidité vénale
D'puis qu'une Duchesse encore enfant
S'est fait mettr' d'une manière royale
Sa liberté c'est l'océan
Qui la nuit va rejoindre les étoiles
Et sa terre qui a fait serment
D'être à jamais terre nationale.
C'est aux cris des oiseaux de mer
Quand ils reviennent prés du rivage
Que j'ai compris qu'il y a l'enfer
Mais qu' ça vaut toujours mieux qu'une cage
Et même quand chaque jour est une guerre
Qui n'se lit que sur les visages
Ici on n'parle pas d'sa misère
Et encore moins de son courage.
Si j'en rajoute un peu, tant pis
Au début j't'ai bien dit que j'l'aime
Dans tout c'merdier c'putain d'pays
M'tient plus chaud qu'la gonzesse que j'traîne
J'ai pas fini d'l'ouvrir pour lui
Pour lui j'fil'rai même des chataîgnes
Au premier salaud qui l'détruit
Ou qui voudrait lui r'mettre des chaînes.